Leonora
Être mère pour tous
Leanora Dryden-Taylor a immigré au Canada depuis la Jamaïque dans les années 1960, où elle a d'abord travaillé comme femme de ménage. Elle s'est ensuite inscrite à une école de secrétariat et a occupé divers emplois pour subvenir aux besoins de ses deux enfants et pour faire venir ses cinq autres enfants au Canada afin de réunir sa famille.
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Leanora est devenue adjointe administrative à la Résidence des internes à la fin des années 1970, puis au bureau de comptabilité de l’Hôpital général de Montréal, où elle est restée jusqu’à sa retraite anticipée dans les années 1990. Leanora a toujours eu le sens des affaires, le désir de faire une différence dans la vie des gens et de redonner à sa communauté. Dans cet esprit, elle a acheté la maison voisine de la sienne et s’est associée au Module nordique du Québec (aujourd’hui connu sous le nom d’Ullivik, qui signifie « lieu de séjour ») pour fournir un logement temporaire aux personnes des communautés du Nunavik qui venaient à Montréal pour recevoir des services de santé. Cette expérience a changé sa vie, car elle lui a permis d’en savoir plus sur la communauté autochtone et sa culture, et de nouer des amitiés durables. Lorsque l’organisation a restructuré ses opérations et n’a plus eu besoin de ces « foyers », Leanora, entrepreneure et aidante dans l’âme, a développé un nouveau partenariat : avec l’Hôpital Douglas. Elle a transformé sa propre maison en foyer de groupe, devenant ainsi aidante auprès de personnes ayant des problèmes de santé mentale. Elle est restée soignante à l’hôpital Douglas jusqu’à l’âge de 70 ans, date à laquelle elle a pris sa retraite.
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Leanora est une personne qui a une relation forte avec Dieu et qui était active dans son église locale. Les amis de l'église du quartier qui travaillaient à plein temps demandaient à Leanora si leurs enfants pouvaient déjeuner chez elle ou rester avec elle après l'école jusqu'à leur retour du travail. Leanora n'a jamais refusé ; elle a toujours offert sa maison à ceux qui en avaient besoin, sa porte était toujours ouverte. Elle raccompagnait également chez elle quiconque avait besoin d'être ramené de l'église, même si c'était hors de son chemin, cela ne la dérangeait pas.
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Leanora est une femme pragmatique avec un sens de l'humour pince-sans-rire et elle aime aider les gens de toutes les manières possibles. Comme elle le disait toujours : « Cela peut être moi ou mes enfants dans le besoin ; je dois donc aider les autres chaque fois que je le peux ! Dieu nous a mis sur cette terre pour nous entraider. » Connaître l'impact que son esprit généreux et son hospitalité ont sur la vie des autres est ce qui lui donne de la joie à la fin de la journée !
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Aujourd’hui, Leanora a sept petits-enfants, 19 petits-enfants, 26 arrière-petits-enfants et neuf arrière-arrière-petits-enfants !
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Henry and Esther
Une histoire inspirante sur la connexion à tout âge
L'histoire d'Henry et Esther commence par un appel téléphonique : Esther a appelé Henry par erreur, ce qui a déclenché une conversation qui a duré des heures. Henry, qui avait déjà reçu un diagnostic de démence mixte, a raconté sa rencontre à ses enfants, mais ils n'y ont pas prêté attention... jusqu'à ce qu'Esther se présente à la porte. Shoshana, la fille d'Henry avec qui il partage un duplex, a ouvert la porte et a découvert qu'il avait envoyé un taxi pour venir chercher Esther. Lorsqu'il est devenu clair que les deux n'en finiraient pas de discuter de sitôt, Shoshana a invité Esther à dîner avec eux, car c'était aussi l'anniversaire d'Henry. Le reste appartient à l'histoire !
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Henry avait déjà essayé de sortir avec quelqu'un par le passé, mais rien ne s'était rapproché de la profonde connexion mutuelle qu'il avait avec Esther. Comme dans toute relation, ils ont rencontré quelques obstacles en cours de route, mais après un an et demi à passer presque tout leur temps ensemble, les deux familles ont vu la valeur de leur union et ont décidé qu'il serait bénéfique pour Henry et Esther d'emménager officiellement ensemble.
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Shoshana a confié que cela faisait des années qu'elle n'avait pas vu son père rire comme il l'a fait le premier jour qu'ils ont passé ensemble. Henry et Esther ont un lien qui leur est propre, mais compte tenu des défis liés au diagnostic de démence, leur relation a été facilitée par le soutien de leurs familles : leurs enfants adultes communiquent régulièrement entre eux pour assurer le bien-être de leurs parents, et Shoshana a accueilli avec plaisir Esther au sein de leur famille.
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L’histoire d’Esther et Henry témoigne de la valeur de la camaraderie, démontre l’importance du soutien familial et prouve qu’à tout âge et à tout stade, l’amour est possible.
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Regardez Henry et Esther raconter leur histoire.
Crédit photo : Aglow Photography